· Objet du cycle de s’inventer « archéologue », au sens foucladien
· Parenté avec la contre-histoire de la philosophie de Michel Onfray
· On commence avec les sophistes – le terme lui-même est balafré. Péjoratif. Désigne un sans foi ni loi.
· Dans l’antiquité, le mot a plusieurs acceptions : poète, acquéreur d' un art, le malin, le manipulateur. Il désigne aussi tout simplement, le professeur. – sophia : sagesse, savoir – philosophia : amour de la sagesse.
· Célèbres et appréciés au Vème siècle, les temps modernes ne les connaissent pas, si ce n’est pour les dénigrer, faire-valoir de l’idéalisme platonicien ou autre. Leurs œuvres sont inexistantes. Des fragments. Des morceaux de pensées laissés à la postérité, qui ne pèsent pas lourd dans la balance, quand Platon propose des dialogues à n’en plus finir, en texte intégral, où il met en scène la déconfiture des sophistes. Aberration de « présocratiques » .
· Il est temps donc de sortir de l’ombre ces penseurs auxquels on refuse même la qualité de penseur : Calliclès, Thrasymaque….
I) Etiologie d’une descente aux Enfers
A) Les textes, sources et documents.
· Il y a très peu de textes : la plupart de temps ce sont des fragments, ou bien des « retransmissions » pour ne pas dire paraphrases d’autres auteurs, comme Diogène Laerce, Sextus Empiricus, pour les plus impartiaux et Platon et Aristote pour les partiaux-hostiles. D’où extrême difficulté de connaître la pensée. Nécessite un lourd travail de confrontation des sources. D’autant que l’Université s’est peu intéressée à la question.
· Pourquoi des fragments : la raison est simple. L’idéalisme de Platon a eu gain de cause. Michel Onfray l’a bien mis à jour au sujet de Démocrite, qui est le plus chanceux dans les rescapés du totalitarisme idéaliste, puisqu’il nous reste une grande quantité de texte. Platon eût aimé, s’il en avait eu les moyens supprimer ces rivaux et c’est ce que se sont chargés de faire ses disciples. Si bien que l’histoire moderne de la philosophie a été écrite comme Platon aurait aimé qu’elle le soit. Pour lui, il s’agit de lutter contre une pensée qui nie l’existence de la vérité, qui prétend que « l’homme est la mesure de toute chose ». Alors quand on soutient, comme Platon, que la Vérité existe, tout comme l’Etre, immuable, qu’elle est stable et immatérielle, que les sens sont trompeurs, et que « dieu est la mesure de toute chose », on a tout intérêt à faire disparaître ses contradicteurs sous peine de ne pas être crédible.
· Une autre hypothèse a été émise: la perte des ouvrages. Peu plausible pour des stars comme l’étaient les sophistes. Comme si aujourd’hui on perdait les films avec Brad Pitt.
· Une autre hypothèse postule que les sophistes en tant que prof, n’écrivaient rien, ou alors moins que les autres. En tout cas, qu’ils ne souciaient pas d’écrire pour la postérité…Que leur manuel avaient été compilés par Aristote dans son Art Rhétorique (Aristote, comme par hasard) et que du coup, l’anthologie de texte qu’il supposait était prise pour argent comptant. On cherche à excuser l’inexcusable, comme si en philosophie, il n’y avait pas de lutte pour la domination du discours. Là aussi c’est le plus fort qui gagne, en l’occurrence, Platon et Aristote.
· Le problème du fragment, c’est qu’on peut lui inventer un contexte et lui faire tout dire (vous me direz, c’est le propre de la rhétorique…), L’ironie : ceux là même qui prétendaient au Juste à l’Honnête l’ont emporté par les procédés les plus vils. On a brûlé les œuvres de Protagoras…
· Etat des lieux: Protagoras, rien ; Gorgias, chanceux : deux éloges qui ont été conservé (un éloge d’Hélène, qui avait causé la guerre de Troie), Prodicos, Hippias, Lycophoron…peu, Calliclès, pas.
B) Des prostitués de la connaissance…
Intéressés, dangereux, prostitués, métèques, démocrates...
· Passons à l’examen de la mauvaise réputation dont on affuble les sophistes. Que leur reproche-t-on ?
· Méfiance envers les intellectuels, les savants…En Grec, on les désignait souvent du terme de « deinos » qui signifie «terrible »ou « habile ». Chez l’orateur Démosthène, on trouve le terme associé à des insultes, une sorte d’homme qui prétend à un savoir supérieur.
· Ils sont comparés à des marchands de denrées dont l’âme se nourrit. On n’est pas loin de Faust et de la vente de son âme au diable.
· On leur reproche de vendre la sagesse aux Athéniens de bonne famille : ce qui dans la mentalité grecque venait naturellement, sans « technique ». Perversion des enfants de bonne famille. A qui l’on fournit des armes pouvant servir l’immoralité.
· Pas content non plus quand les sophistes forment des non-citoyens à devenir sophistes (comme Anitmoerus de Mende). Dans tous les cas, c’est de leur faute.
· « Chasseur rétribués de jeunes gens riches » à l’époque où Platon écrit le Sophiste.
· Xénophon les accuse d’être des maîtres d’imposture, à la fin de son traité sur la chasse.
· Quand on ne les accusait pas d’enseigner des techniques d’imposteur, on les accuse d’enseigner la vertu.
· Anytos, dirigeant athénien, sycophante de Socrate, prétend qu’ils sont des menaces pour la société.
· Sont intéressés par l’argent. On trouve cela chez Xénophon : « Ceux qui vendent leur sagesse contre de l’argent à quiconque le désire » dans la bouche de Socrate. Platon dit que Protagoras, l’un des premiers sophistes, a tiré plus d’argent de sa sophia que Phidias et dix autres sculpteurs réunis (pas mince…)
· On atteint le sommet quand Xénophon parle de prostitution, vendre son esprit n’étant guère meilleur que de vendre son corps dans la mentalité grecque : la sagesse était qqch qui devait être librement partagé entre amis ou amants.
· Ce sont pour la plupart des métèques, c'est-à-dire des non-citoyens, chargés d’enseigner l’art de la politique à de jeunes citoyens, et qui plus est itinérants (Timée) : Protagoras est d’Abdère, Gorgias est de Leontium, Hippias est de Elis, Prodicos est de Céos.
· Enfin, Platon, partisan de l’aristocratie, n’aime pas la pratique sophistique qui constitue la clé de voûte du système démocratique. On sait les accointances de Périclès le grand stratège athénien avec Portagoras, à qui il passe commande d’une législation de cité et avec qui il s’entretient en cas de dilemme.
· Aristophane, dans ses Nuées, les présente comme des gens malhonnêtes, fidèles à la réputation qu’ils ont de nos jours.
II) Un procès unilatéral
A) Examen des chefs d’accusations
· Les chefs d’accusations ne résistent pas à l’analyse. Problème est que les sophistes n’ont jamais pu se défendre après leur mort et pour cause, n’ayant pas non plus d’Ecole à proprement parler capable de les défendre. Ils se sont défendus de leur vivant. Difficile après leur mort...
· On peut parler de révolution. Car, s’il n’y pas une conscience commune, il y a bien un comportement commun qui s’oppose aux traditions classiques.
· Avec les sophistes, on commence à sortir de la logique aristocratique pour rentrer dans une logique plus égalitaire, toute proportion gardée vis-à-vis de ce que nous appelons démocratie.
· Le savoir devient accessible à tous. (Contrairement à ce que dit Platon, il ne fallait pas briser sa tirelire à tous les coups. Parfois on pouvait se rendre au temple et laisser les dieux décider du prix, quand le disciple était trop pauvre.) "L’arète" devient une technique enseignable comme les autres arts : cordonnier, …Chacun a donc sa chance d’avoir accès à la politique. Que l’usage fait par la suite soit immoral est une autre question.
· L’immoralité n’est pas une tare irrémédiable comme elle semble l’être dans la conception grecque classique, dont Platon se fait l’écho : nous verrons par la suite que c’est la temporalité qui impose l’action en vue de l’efficacité et non des principes immuables, gravés de toute éternité dans le ciel des idées.
· Le relativisme (la vérité est relative) autorise une pratique tolérante dans les échanges d’idées. On peut dire n’importe quoi. Tout le monde peut s’exprimer, pourvu que ce soit bien dit, pour qu’on l’écoute.
b) ...époque qui, cependant, met au monde cette pensée de l’opposition
· Ce relativisme tire son origine aussi de l’élargissement de l’horizon par des contacts sans cesse plus nombreux avec d’autres peuples, à travers la guerre, les voyages, et la fondation des colonies – principale activité de l’Empire démocratique de Périclès. Cela devient plus évident que les coutumes et les de modes de vie considérés comme absolu et divin sont en fait de nature local et relative
· Histoire de Darius, racontée par Hérodote : le Roi perse fit venir à sa cour des Grecs et des Indiens. Les premiers brûlent leurs pères, les seconds les mangent.
· Euripide, dans son Andromaque, remarque que l’inceste est pratiqué par des non-grecs, qu’aucune loi n’interdit : un personnage dit : aucun comportement n’est honteux s’il n’apparaît pas ainsi à celui qui le pratique.
· D’autre part, le succès remporté par les Grecs sur les Barbares, les Perses (Salamine, Marathon…) donne une énorme confiance en soi : ils s’en sont tirés seuls, en particulier chez les Athéniens. Comme Thucydide le fait dire à un Athénien : c’est une loi de la nature qui fait que les plus forts agissent comme ils l’entendent et que les faibles laissent faire… Ces idées imprègnent donc la société grecque.
· Les réformes de Périclès sur les institutions athéniennes (l’archontat élargi aux classes inférieures, la boulè et les tribunaux populaires permettent aux citoyens les plus pauvres de participer à la vie publique -> cette situation encourage la croyance que les opinions des hommes se valent les unes les autres (mais problème de Mytilène et de Mélos : envoie de trirèmes, mise à mort ratée de peu, réussie dans un autre cas)
B) Le succès attire la jalousie
· Ainsi les sophistes, saisissant leur moment opportun, viennent occuper un espace laissé vacant en comblant les nouvelles exigences de la démocratie.
· D’où la rivalité et la jalousie – à prendre en considération dans l’élaboration de l’histoire - de la part des philosophes « classiques », comme Platon. Occupation de champ de pouvoir, comme l’a bien dit Bourdieu. La philosophie n’échappe pas à cela non plus. Il y a des luttes pour la prédominance philosophique (politique, morale,…)
· La dialectique, invention des sophistes : d’autre part, la méthode dialectique de Socrate dans les dialogues de Platon n’est pas sans faire penser aux antilogies des sophistes, du double discours. L’échange dialectique fonde la pratique sophistique.
· La rhétorique, aussi. On va y revenir, mais la question de savoir qui le premier a inventé le mot pose toujours problème : Platon ou les sophistes, et si c’est bien Platon qui a frappé le mot comme on frappe une pièce, il n’en demeure pas moins que depuis longtemps les sophistes avaient inventé le concept se contentant de parler de techniques, arts, oratoires.
· Il faut du courage pour se proclamer sophiste comme Protagoras le fait dans le dialogue éponyme de Platon. Soit dit en passant, le Platon qui est bien obligé de se servir d’eux pour se montrer. Comme si, pour se faire mousser, un auteur s’attachait à attaquer un philosophe-star, à écrire des dialogues mettant en scène ses propres victoires…heureusement aujourd’hui, on a le débat télévisé ou journal.
· Donc paradoxe des sophistes qui, tout en bénéficiant du succès de stars n’en non pas moins les inconvénients. En réalité, comme on va le voir, il y a une véritable pensée chez les sophistes.
III) Eloge des sophistes : univers sophistique, plutôt que pensée commune des sophistes
· On ne va pas rentrer dans le détail de la pensée de chacun de ces philosophes-voyous du Vème siècle avant JC, les sophistes. J’ai essayé pour vous, en préparant le cours de dégager des lignes de forces, pour tenter de sauver les sophistes, ce que je crois avoir réussi à faire.
· A ce propos, il est intéressant de noter que quand des universitaires ont essayé de sauver les sophistes, ils le font toujours en modifiant le sens de ce qu’ils ont dit : C’est ce que Schiappa essaye de faire, en disant que le fragment où le sophiste Protagoras se déclare indécis sur l’existence des dieux (presque athéisme, agnosticisme) on a presque une preuve qu’il y croit, bel exercice de rhétorique, mais pas très convaincant. Ou Romeyer et Romilly, qui se mettent en tête de quitter la part subversive de la pensée des sophistes. On ne fait pas d’omelette sans casser les œufs. La pensée nouvelle révolutionne et il y a toujours des conséquences. Les sophistes ne sont pas inoffensifs. Il s’agit de comprendre pourquoi leur pensée est vitale pour la construction d’une philosophie originale en ce début de XXIème siècle.
A) L’apparence
· Essayons de comprendre, en survol, les positions philosophiques de ces sophistes. L’apparence ne se définit pas par rapport à l’être, qui est mouvement, changement. L’apparence, chez les sophistes est identique à l’être. Comme le dira Nietzsche : s’il n’y a que des apparences, s’il n’y pas d’être, alors il n’y pas d’apparence.
· Donc l’apparence se suffit à elle-même, elle prend un caractère ontologique. Il s’agit de rentrer dans le lard des Eléates, de Parménide, qui place l’être comme unique et inchangeant, invisble pour les yeux. C’est ce qui fait que le sophiste est capable de soutenir une chose, puis son contraire : il sait qu’il n’y a que les apparences.
· Les sophistes vivent dans le monde de l’apparence, dans le pour autrui, par l’opinion : il importe d’avoir du succès, de plaire, de persuader par l’assemblage subtil de mot, une mélopée de propositions enchainées les unes aux autres.
· D’où le foyer de la pensée sophistique : le langage (d’ailleurs la cible de Platon et de toute la philosophie en général). Ce langage se définit socialement, la communication avec autrui, mais ce qui est communiqué importe vraiment : la pensée (sans parole, pas de pensée (confère le choix des mots de clément Rosset).
· D’où la rhétorique tient lieu d’ontologie. Le discours vrai : discours compris par l’autre, le discours persuasif. Voilà la vérité. La rhétorique ne peut être mensongère (ou seulement pour une pensée qui connaît l’être, dont les sophistes réfutent l’existence). Tout discours est faux, plus de discours vrais.
B) l’Etre et le néant
· Donc, ce qui fonde la rhétorique, l’art de persuader, c’est une ontologie sans être, non théorique, de la pratique du discours.
· Pour les sophistes, notamment Gorgias, dans son Traité du non-être : il n’y a rien, ni être, ni néant. Donc refus d’une philosophie de l’être (bien que les sophistes sachent qu’il y a des choses).
· Ce qui importe pour les sophistes : ce par quoi les choses interviennent pour l’homme : cela, c’est le langage. Le problème, et c’est ce que Platon ne manquera pas de relever l’ambiguité : on peut dire n’importe quoi. Et donc le correlat ontologique de l’habileté et du sens sophistique, c’est ce qui fournit a leur pratique, un sérieux inquiétant.
· Alors si il n’y pas d’être, que faire, puisqu’il faut bien une morale pratique, c’est le moment opportun, le kairos.
C) Le kairos
· En effet, l’instabilité de l’être renvoie au moment opportun. L’être, c’est l’occasion à prendre. C’est le sniper, ou le banquier, ou tout simplement l’orateur qui attend le bon moment pour parler. L’être prend de l’épaisseur grâce à la temporalité.
· Si l’être n’est pas toujours identique à lui-même, alors, il y a des moments où, selon ce qu’on désire en faire, les choses se présentent plus ou moins bien. Cela est particulièrement vrai dans le monde politique ou financier. On pourrait parler de l’élection du président…
· Partant, ce qui précède une action bien conduite, ce n’est pas une connaissance du domaine concerné (l’être), mais le sens de l’occasion : c'est-à-dire la manière d’être de l’être selon le temps.
· Le kairos : fixation à l’intérieur d’une temporalité privilégiée ; moment rare et fuyant où l’être, sans être égal à lui-même, s’égalise aux réquisits de la pratique humaine.
· L’idée est de saisir son kairos, ce soir, tout à l’heure au moment des questions…Cela est le secret du sophiste, un sens de l’occasion, une pré-voyance.
· Action réussie : « sens des choses », l’être c’est l’efficacité. Je vous donne finalement la clé pour prendre une décision.
D) la tromperie
· C’est le souci d’efficacité qui va justifier le thème de la tromperie universelle.
· Le souci du sophiste, n’est pas de dire le vrai, cela il s’en moque puisqu’il sait le vrai variable et changeant. Ce qui importe, c’est de persuader.
· Par exemple, ce qui soude une société : les croyances communes. D’où la question de la vraisemblance, pour les sophistes. Il faut que cela paraisse vrai, puisque, que ce soit vrai ou faux, le résultat est identique.
· Pour le sophiste, il s’agit donc de rendre efficace toute pratique : pas d’autre moyen d’agir sur les hommes que de leur faire croire ce qu’ils veulent croire.
· Est-ce tromper ? La rhétorique est la reine des sciences et des techniques, puisque sans elle, elles n’existeraient pas. Pas d’immoralité, puisque c’est l’occasion qui fait le larron, et avec elle l’opinion. Ex : pas immoral de gouverner par la tromperie, puisque celui qui gouverne selon le vrai est aussi un trompeur.
· Refus de la vérité : scepticisme, primat de l’action.
· Tout optimisme pratique se fonde sur un pessimisme théorique.
E) l’encyclopédisme
· Il y une sorte de retournement : si on peut tout dire, alors on peut tout savoir. Ex du sophiste Hippias, qui avait réponse à tout. Il s’appuie sur son expérience, sans jamais se compromettre dans une théorie du vrai.
· La science n’est pas systématique, car l’être n’a pas d’unité.
· Le savoir d’Hippias : la science à travers sa valorisation sociale. Tout savoir ou avoir réponse à tout, ce n’est pas connaître la vérité, c’est s’offrir à l’admiration des foules.
· Pour les sophistes le savoir, ce n’est pas « pénétrer des mystères », mais apprendre et travailler, dans une conception asse scolaire.
· Ce qu’on admire chez le sophiste : « comment a-t-il fait ? »
Conclusion : retour au sophistes, comme guides, pensées singulières et libres, débarrassées des contingences sociales et religieuses, qui proposent une philosophie vivable, pratique, réalisable, génératrice de plaisir et non idéaliste, impossible à mettre en œuvre, génératrice de souffrance et de contention.
Les sophistes ont donné de la vitalité aux valeurs de la Grèce, à ceci près qu’ils savaient que ces valeurs ne valaient rien en elle-même. (la valeur d’une valeur, c’est d’être accepté comme idée reçue).
Ce pragmatisme c’est que nous verrons s’incarner avec le premier sophiste, Protagoras. La fois prochaine.
2 commentaires:
En toute simplicité : BRAVO !!!!
Enoncé trés clair, explication limpides = comment vont réagir les américains à ça!?! Eux qui semblent baignés dans une culture extrémement religieuse ( vu de france bien sur - gouvernator n'a t'il pas demandé recemment de prier pour que le vent cesse de souffler en californie?)
Bien dans l'ensemble. Il faut dire que la région de Boston est plutôt tolérante. Et que l'audience de l'UP est en grande partie francophone...
Olivier Saint-Vincent
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