mercredi 19 mai 2010

« La Civilisation Occidentale: essai de definition » animé par Damien Miquel

Jeudi 20 Mai 2010 à 19h30, Ecole Internationale de Boston, 45 Matignon Road, Cambridge, salle 104.

« La Civilisation Occidentale: essai de definition »

animé par Damien Miquel

Synopsis:

"Selon vous, quel est le point commun entre Saint-Louis, Voltaire et Adolph Hitler ? A première vue, ces trois là ne sont pas vraiment comparables… La question elle-même pourrait paraitre choquante… Pourtant, ces trois figures historiques, comme tant d’autres, ont reçu un héritage commun, qu’ils ont tour à tour sacralisé, enrichi ou rejeté... Cet héritage, c’est la civilisation occidentale. Cette civilisation n’est pas nécessairement la mieux connue des occidentaux eux-mêmes. Les mots nous viennent plus ou moins facilement quand il s’agit de se définir comme français, européen ou américain. Mais que signifie « être occidental » au XXIème siècle ? Nous verrons que la signification de ce terme a pu évoluer dans le temps et que ce qui est appelée aujourd’hui «civilisation occidentale» n’est que le résultat d’une synthèse tardive. La civilisation occidentale se caractérise également par sa grande mobilité dans l’espace, avec des phases de contraction et d’expansion. A l’heure de la mondialisation, on entend enfin dire que la civilisation occidentale se diffuse à l’échelle planétaire, prête à englober le reste de l’humanité. Nous terminerons donc en ouvrant le débat sur la nature, l'ampleur et les perspectives de ce phénomène."

lundi 10 mai 2010

A quoi bon la philosophie?


A quoi bon la philosophie?

Après trois ans de cours d'histoire de philosophie au sein de l'Université Populaire de Boston, il me semble important, de faire une pause et de se demander : "A quoi sert la philosophie?". Pour certains, elle est un luxe d'intellectuels plus ou moins politisés, une mode française. Pour d'autres, elle demeure tout simplement inutile, un reliquat d'un passé antique et archaïque.
Donc vendredi, ce sera une défense et une illustration de la philosophie... dangereuse et voyou bien-sûr. Pour le meilleur et pour le pire.
Rendez-vous vendredi 14 mai, 19h45, Ecole Internationale de Boston, salle 104.

« Situation post désastre : Place de la culture locale dans la reconstruction ? » animé par Philippe Revault

Jeudi 13 Mai 2010 à 19h30, Ecole Internationale de Boston, 45 Matignon Road, Cambridge, salle d'Honneur.

« Situation post désastre : Place de la culture locale dans la reconstruction ? »

animé par Philippe Revault

Philippe Revault, Professeur, Architecte, Urbaniste et Auteur est actuellement Professeur invité Fulbright à Wentworth Institute of Technology à Boston.

Ancien Président de l’Ecole d’Architecture de Strasbourg, Professeur à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris la Villette, il a participé à plusieurs projets de reconstruction, au sein des villes ayant connu de nombreuses situations urbaines vulnérables à l’issue des conflits, telles que Beyrouth et Sarajevo.

Philippe est depuis plusieurs années, consultant auprès de l’UNESCO, l’Union Européenne ainsi que le gouvernement français. Il a mené plusieurs études et a effectué des missions en Iran, Inde, Irak, Territoires palestiniens, Egypte, Tunisie, Maroc...Ainsi, suite au dossier entrepris avec son équipe, la ville de HARAR, en Éthiopie, a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco en juillet 2006.

Synopsis:

Tous les indicateurs soulignent l’aggravation du nombre de catastrophes, naturelles comme conflictuelles. Le bilan des opérations de reconstruction est mitigé. Si la solidarité exceptionnelle est à saluer, il semble néanmoins urgent de réfléchir aux modalités et stratégies mises en œuvre.

Une fois la première urgence passée, exigeant des aides en termes de soins médicaux, de nourriture et d’abri, il est nécessaire de penser à l’après urgence avec une reconstruction durable notamment en termes de prévention, d’habitat et d’emploi.

Les populations les plus démunies sont celles qui subissent le plus souvent une discrimination dans l’aide. Développer une culture collective du risque s’impose d’autant plus dans ces communautés qui sont moins bien organisées ou représentées.

Quelques exemples tels Bam, Tamil Nadu (Tsunami), Nouvelle Orléans,..Bethléem, Beyrouth, Sarajevo,.., seront présentés pour faciliter le débat sur « reconstruire pour le développement »