vendredi 30 janvier 2009

• « Le temps de la divergence », animé par Pierre Saintin

Jeudi 29 janvier à 19h30. Ecole Internationale de Boston.

Nous avons vu à quel point l'être humain, le chimpanzé et le bonobo sont proches. Cette acceptation très récente de notre filiation avec le genre Pan va transformer la classification évolutive qui plaçait l'homme au dessus de la mêlée de l'évolution vers une approche darwinienne plus cladistique et réaliste.
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Fi, enfin, du chainon manquant, chimère chère aux créationnistes et dont le concept ne sert qu'à maintenir l'ignorance par un groupe politisé dont l'intérêt n'est que l'instauration d'un pouvoir théocratique : les recherches se concentrent désormais sur l'ancêtre commun, population qui n'a plus rien à voir avec le fossile intermédiaire qu'on a cherché vainement (et pour cause !) depuis plus d'un siècle. C'est de cette population ancestrale que vont émerger les lignées des hommes et des grands singes actuels. Comment pouvons-nous déterminer le moment où les « vrais hommes » se démarquent de ceux qui vont évoluer vers nos cousins plus arboricoles ?
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Avant de nous lancer dans l'histoire de la famille des « singes qui marchent » (nous) , il est nécessaire de déterminer ce qui nous caractérise. Nous allons voir dans ce quatrième volet qu'un certain nombre de critères sont utilisés pour définir les individus propres à la lignée humaine.
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Mais le choix de ceux-ci peut apparaitre contestable au regard des découvertes récentes, et conduit à considérer l'exaptation comme sans doute fondamentale pour expliquer les difficultés actuelles qu'on a de dater le temps de la divergence d'avec notre ancêtre commun…

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